If you click on one of the images, you’ll launch the slideshow.
Here are some pictures to show you my small collection of vintage gloves. I was given these beauties by a friend of mine, A., a few years ago. She’s an art historian and she always had an exquisite taste. Except the first gloves of the series, which were made in Grenoble, the others may come from Spanish workshops. You can see a brand name on a few of them – Segarra. I made some research but didn’t find any information. This company may not exist anymore.
This little treasury lies in a cupboard beside my coin collection, what made me have some thougts. To be honest, I never considered myself as a collector, but the people who know me, or rather know the content of my closet, drawers and bookcases, happened to mention the “many collections you have”. What was very surprising at first. But I now admit it, I’m a compulsive collector. Not at all systematic, nor passionate like those always on the hunt for more collectibles. In fact I’m barely conscious about it, or at least I rarely think about it. And when I think about it, I forget it straight away. That’s more about a spontaneous erratic activity, and always was since I was a child. I collected – or still collect – all kind of stickers, coins from around the world*, umbrellas** , stirrers***, feathers****, fabric remnants*****, ribbons ******, packs of cigarettes (a teenage thing), transport tickets, bottle caps, postcards (these are cute and fun), etc. The worst collection I ever made was however the one of party flyers. I collected party flyers in a non-discriminative way for several years. It was terrific. At a certain stage I realized how this collection was overwhelming in terms of space and how much I was forcing myself to take all the flyers that came on my way. One day I made a selection (a vital concept!) of those worth keeping. Four waste bags were needed to carry the rest of them to the recycling bin (see? foolish but ecological). Since then I am an amnesic repentant collector.
And what about you? Do you have some collections? What kind of collector are you?
* The oldest one dates back to 1850 (!) and I found it in a garden’s ground (how romantic!).
** Those mini ones used to adorn ice-cream cups in the 80’s.
*** Two of them still “decorate” my kitchen.
**** There are some huge birdcages in the park near my flat where I could already find some pretty bright feathers. Otherwise most of my findings come from the streets of Lausanne, mostly pigeons’ feathers, or from the side of the lake, where live many swans.
***** Who knows, maybe one day I’ll make a psychedelic randomly arranged quilt. Ahem.
****** You know those which are sewed in the collar of garments – to make them easier to hang? – but that you finally cut because the truth’s they always come out and show around your neck.
Si vous cliquez sur l’une des images, vous lancerez la gallerie.
Voici quelques photos de ma petite collection de gants vintage. L’une de mes amies, A., m’a offert ces petites merveilles il y a quelques années. Elle est historienne de l’art et elle a toujours eu un goût exquis. Excepté la première paire de gants de la série, qui a été fabriquée à Grenoble, il se pourrait que tous les autres proviennent d’ateliers espagnols. Le nom d’une marque, Segarra, est visible sur certains de ces gants. J’ai fait quelques recherches, mais je n’ai trouvé aucune information. Cette maison ne doit plus exister.
Ce petit trésor est rangé dans une armoire à côté de ma collection de monnaies, ce qui m’a fait réfléchir à un certain nombre de choses. Pour être honnête, je ne me suis jamais considérée comme une collectionneuse, mais les gens qui me connaissent, ou qui connaissent plutôt le contenu de mon armoire, mes tiroirs et mes bibliothèques, ont parfois mentionné les “nombreuses collections que tu as”. Ce qui au début n’a pas manqué de me surprendre. Mais je le reconnais maintenant, je suis une collectionneuse compulsive. Pas du tout systématique, ni passionnée comme ceux qui sont toujours à la recherche de nouvelles pièces. En fait, je n’en suis pas vraiment consciente ou, du moins, je n’y pense pas souvent. Et quand j’y pense, j’oublie aussitôt. Il s’est toujours agi d’une activité spontanée et inconstante, et cela depuis mon enfance. Je collectionnais (ou collectionne encore) toutes sortes d’autocollants, des monnaies du monde entier*, des parasols**, des touillettes***, des plumes****, des chutes de tissu *****, des rubans******, des paquets de cigarette (un truc d’ado), des tickets de transport, des capsules, des cartes postales (elles sont vraiment jolies et marrantes), etc. La pire collection que j’ai jamais faite est cependant celle de flyers pour des soirées. J’ai collectionné des flyers de manière non discriminatoire pendant plusieurs années. C’était terrible. À un moment donné, je me suis rendu compte de combien cette collection envahissait mon espace, outre le fait que je me forçais à prendre tous les flyers que je trouvais sur mon chemin. Un jour, j’ai procédé à une sélection (un concept vital !) pour ne garder que ceux qui en valaient vraiment la peine. Quatre sacs poubelles ont été nécessaires pour transporter le reste des flyers jusqu’à la benne de recyclage (vous avez vu ? folle mais écologique). Depuis lors, je suis une collectionneuse repentie et amnésique.
Et vous ? Avez-vous des collections ? Quel genre de collectionneur êtes-vous ?
* La plus ancienne date de 1850 (!) et je l’ai trouvée en foulant la terre d’un jardin (oui, c’est très romantique !).
** Ces mini parasols qui ornaient les coupes de glace dans les années 80.
*** Deux exemplaires “décorent” encore ma cuisine.
**** Il a quelques grandes volières dans le parcs à côté de chez moi, où j’ai pu trouver quelques jolies plumes aux couleurs vives. Autrement, la plupart de mes trouvailles proviennent des rues de Lausanne, il s’agit surtout de plumes de pigeon, ou du bord du lac, où vivent de nombreux cygnes.
***** Qui sait ? Peut-être qu’un jour je ferai un jeté en patchwork psychédélique composé de façon aléatoire. Hum.
****** Vous savez ceux qui sont cousus aux cols des vêtements (pour que ce soit plus facile de les suspendre ?), mais que vous finissez toujours par couper parce qu’en vérité ils finissent toujours par dépasser autour de votre cou.