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shibori itajimeThe Japanese term shibori refers to several traditional methods of dyeing cloth. It can be considered as the Eastern ancestor of our Western tie-dye. You can fold, stitch, bind, twist, compress, etc., cloth for shibori. You can also combine these methods in an infinite number of ways and obtain unexpected results. Surprise seems to be a permanent feature of this activity. Pattern and color may vary depending on the shibori method and “recipe” you use. For my first attempt, I  chose itajime shibori, that is to say the shaped-resist method. Let me explain: cloth is folded and sandwiched between two pieces of wood (or even plexiglas nowadays) held in place with string, rubber bands or, in my case, clamps. For the cloth on the left I used dusty rose and I submerged the fabric two times in the dye solution after folding and compressing it in a slightly different way. Do you see the bright pink grid? It resulted from the first immersion. The cloth was barely dyed because I sandwiched it too tight fearing the capillary action (paranoid girl!). For the other cloth I used also dusty rose (immersion) along with some imperial purple and strong navy (application by hand).

Le shibori est un terme japonais désignant différentes techniques traditionnelles pour teindre du tissu. On peut le considérer comme l’ancêtre oriental de notre tie-dye occidental. Vous pouvez plier, coudre, attacher, tordre, comprimer, etc., le tissu pour faire du shibori. Vous pouvez également combiner ces méthodes à l’infini et obtenir des résultats inattendus. La surprise semble être une constante dans cette activité. Motifs et couleurs varient en fonction de la méthode de shibori et de la “recette” utilisées. Pour mon premier essai, j’ai jeté mon dévolu sur itajime shibori, autrement dit, la méthode consistant à utiliser des plaques de réserve. Je m’explique : le tissu est plié puis compressé entre deux pièces en bois (ou même en plexiglas, de nos jours) tenues par de la ficelle, des élastiques ou, dans mon cas, des serre-joints. Pour le tissu de gauche, j’ai utilisé du vieux rose et j’ai immergé deux fois le tissu dans la solution colorante après l’avoir légèrement plié et comprimé différemment. Vous voyez la grille rose foncé ? C’était le résultat obtenu après la première immersion. Le tissu était à peine coloré car je l’avais serré très fort par crainte de l’action capillaire (parano girl !). Pour l’autre tissu, j’ai également utilisé du vieux rose (immersion) ainsi que du pourpre impérial et du bleu marine foncé (application à la main).

dyebathSilk noil appeared to be a good fabric choice since it’s a protein fiber easy to dye and which gives depth to colors. The resulting pattern and color shades are really amazing, specially the greenish edge that came out on the left fabric – my favorite. I guess I’ll make a piece of clothing out of that one, maybe a kimono jacket. It’s a more contemporary flair, hasn’t it? The other, on the right, reminds a bit more Woodstock. It’ll embellish one of my flat’s walls.

La bourrette de soie s’est avéré un choix judicieux, puisque c’est un tissus protéique facile à teindre et permettant d’obtenir des couleurs profondes. Le motif et le dégradé de couleurs obtenus sont vraiment incroyables, notamment les bordures verdâtres qui sont apparues sur le tissu de gauche (mon préféré). Je pense me faire quelque chose avec celui-là, peut-être une veste style kimono. Il a quelque chose de plus contemporain, n’est-ce pas ? L’autre tissu, à droite, fait un peu plus Woodstock. Il ornera l’un de murs de mon appartement. 

shibori itajime

Finally, I’d say I had lots of fun. There’s something magical about finding out the fabric’s final shade of color once it dried (yes, because before it was so dark, so ugly).

Oh, and sorry for the bad quality pictures, but it really isn’t easy for me to homogeneously process them.  

Enfin, je dirais que je me suis beaucoup amusée. Il y a quelque chose de magique à découvrir la couleur finale du tissu une fois qu’il est sec (oui, parce qu’avant c’est tout foncé, tout moche).

Oh, et désolée pour la mauvaise qualité de mes photos, mais j’ai vraiment du mal à faire des réglages homogènes.

shibori itajime

floral galore outfitfloral galore outfitfloral galore outfit Snow outside. Flowers inside. I’ve made this two-piece outfit in a few hours to satisfy a sudden craving for color, warmth and ruffles, like an ode to Spring.

De la neige dehors. Des fleurs dedans. J’ai fait cet ensemble en quelques heures pour satisfaire une envie soudaine de couleur, de chaleur et de volants, comme une ode au printemps.

If you click on one of the images, you’ll launch the slideshow.

Here are some pictures to show you my small collection of vintage gloves. I was given these beauties by a friend of mine, A., a few years ago. She’s an art historian and she always had an exquisite taste. Except the first gloves of the series, which were made in Grenoble, the others may come from Spanish workshops. You can see a brand name on a few of them – Segarra. I made some research but didn’t find any information. This company may not exist anymore.

This little treasury lies in a cupboard beside my coin collection, what made me have some thougts. To be honest, I never considered myself as a collector, but the people who know me, or rather know the content of my closet, drawers and bookcases, happened to mention the “many collections you have”. What was very surprising at first. But I now admit it, I’m a compulsive collector. Not at all systematic, nor passionate like those always on the hunt for more collectibles. In fact I’m barely conscious about it, or at least I rarely think about it. And when I think about it, I forget it straight away. That’s more about a spontaneous erratic activity, and always was since I was a child. I collected – or still collect –  all kind of stickers, coins from around the world*, umbrellas** , stirrers***, feathers****, fabric remnants*****, ribbons ******, packs of cigarettes (a teenage thing), transport tickets, bottle caps, postcards (these are cute and fun), etc. The worst collection I ever made was however the one of party flyers. I collected party flyers in a non-discriminative way for several years. It was terrific. At a certain stage I realized how this collection was overwhelming in terms of space and how much I was forcing myself to take all the flyers that came on my way. One day I made a selection (a vital concept!) of those worth keeping. Four waste bags were needed to carry the rest of them to the recycling bin (see? foolish but ecological). Since then I am an amnesic repentant collector.

And what about you? Do you have some collections? What kind of collector are you?

* The oldest one dates back to 1850 (!) and I found it in a garden’s ground (how romantic!).

** Those mini ones used to adorn ice-cream cups in the 80’s.

*** Two of them still “decorate” my kitchen.

**** There are some huge birdcages in the park near my flat where I could already find some pretty bright feathers. Otherwise most of my findings come from the streets of Lausanne, mostly pigeons’ feathers, or from the side of the lake, where live many swans.

***** Who knows, maybe one day I’ll make a psychedelic randomly arranged quilt. Ahem.

****** You know those which are sewed in the collar of garments – to make them easier to hang? – but that you finally cut because the truth’s they always come out and show around your neck.

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Voici quelques photos de ma petite collection de gants vintage. L’une de mes amies, A., m’a offert ces petites merveilles il y a quelques années. Elle est historienne de l’art et elle a toujours eu un goût exquis. Excepté la première paire de gants de la série, qui a été fabriquée à Grenoble, il se pourrait que tous les autres proviennent d’ateliers espagnols. Le nom d’une marque, Segarra, est visible sur certains de ces gants. J’ai fait quelques recherches, mais je n’ai trouvé aucune information. Cette maison ne doit plus exister. 

Ce petit trésor est rangé dans une armoire à côté de ma collection de monnaies, ce qui m’a fait réfléchir à un certain nombre de choses. Pour être honnête, je ne me suis jamais considérée comme une collectionneuse, mais les gens qui me connaissent, ou qui connaissent plutôt le contenu de mon armoire, mes tiroirs et mes bibliothèques, ont parfois mentionné les “nombreuses collections que tu as”. Ce qui au début n’a pas manqué de me surprendre. Mais je le reconnais maintenant, je suis une collectionneuse compulsive. Pas du tout systématique, ni passionnée comme ceux qui sont toujours à la recherche de nouvelles pièces. En fait, je n’en suis pas vraiment consciente ou, du moins, je n’y pense pas souvent. Et quand j’y pense, j’oublie aussitôt. Il s’est toujours agi d’une activité spontanée et inconstante, et cela depuis mon enfance. Je collectionnais (ou collectionne encore) toutes sortes d’autocollants, des monnaies du monde entier*, des parasols**, des touillettes***, des plumes****, des chutes de tissu *****, des rubans******, des paquets de cigarette (un truc d’ado), des tickets de transport, des capsules, des cartes postales (elles sont vraiment jolies et marrantes), etc. La pire collection que j’ai jamais faite est cependant celle de flyers pour des soirées. J’ai collectionné des flyers de manière non discriminatoire pendant plusieurs années. C’était terrible. À un moment donné, je me suis rendu compte de combien cette collection envahissait mon espace, outre le fait que je me forçais à prendre tous les flyers que je trouvais sur mon chemin. Un jour, j’ai procédé à une sélection (un concept vital !) pour ne garder que ceux qui en valaient vraiment la peine. Quatre sacs poubelles ont été nécessaires pour transporter le reste des flyers jusqu’à la benne de recyclage (vous avez vu ? folle mais écologique). Depuis lors, je suis une collectionneuse repentie et amnésique.

Et vous ? Avez-vous des collections ? Quel genre de collectionneur êtes-vous ?

* La plus ancienne date de 1850 (!) et je l’ai trouvée en foulant la terre d’un jardin (oui, c’est très romantique !).

** Ces mini parasols qui ornaient les coupes de glace dans les années 80.

*** Deux exemplaires “décorent” encore ma cuisine.

**** Il a quelques grandes volières dans le parcs à côté de chez moi, où j’ai pu trouver quelques jolies plumes aux couleurs vives. Autrement, la plupart de mes trouvailles proviennent des rues de Lausanne, il s’agit surtout de plumes de pigeon, ou du bord du lac, où vivent de nombreux cygnes.

***** Qui sait ? Peut-être qu’un jour je ferai un jeté en patchwork psychédélique composé de façon aléatoire. Hum.

****** Vous savez ceux qui sont cousus aux cols des vêtements (pour que ce soit plus facile de les suspendre ?), mais que vous finissez toujours par couper parce qu’en vérité ils finissent toujours par dépasser autour de votre cou.