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Récemment mis à jour21The Elysée museum, in Lausanne, is currently exhibiting the work of photographer Philippe Halsman, the father of jumpology. I am sure you have already seen, at one time or another, one of its snapshots where the subject – Marilyn Monroe, Audrey Hepburn, Aldous Huxley and many others – is seized in the air. It is also floating that I show you this black lace dress, worn here on a dusty pink chiffon dress. It reminds me by the way, but in a totally different way, Jump Kriss Kross, 1992, extra baggy trousers worn backwards, first party, everybody jumping!

Le musée de l’Elysée expose en ce moment le travail du photographe Philippe Halsman, le père de la jumpology. Je suis sûre que vous avez déjà vu, une fois ou l’autre, l’une de ses instantanées où le sujet – Marilyn Monroe, Audrey Hepburn, Aldous Huxley et tant d’autres – est saisi en l’air. C’est donc aussi en apesanteur que je vous montre cette robe en dentelle noire, portée ici sur une robe en mousseline vieux rose. D’ailleurs, ça me fait penser aussi, mais alors dans un tout autre genre, à Jump Kriss Kross, 1992, super baggys à l’envers, première boum, tout le monde saute !

the "I-need-purple" dressthe "I-need-purple" dress Dear blog, I haven’t abandoned you although countless things happened that prevented me lately from pampering you. But here I am again, full of energy, with plenty of ideas and projects.

To begin with I want to show you some pics of a rather simple and comfy dress, with a straight cut and open shoulders. The  original fabric color was fuchsia but, because warm colors don’t look good on me, I bleached it.

You can at the same time have a glimpse of the duvet and pillow covers I dyed using the Japanese technique of shibori. I love the shade from purple to grey and to  pink. It has something enveloping and comforting. It is said colors have vibrations which might do us good. Maybe that is it. I have been craving for purple and pink.

Cher blog, je ne t’ai point relégué aux oubliettes bien que mille choses m’ont empêché de te bichonner ces derniers temps. Mais me voilà de retour, les piles rechargées, avec plein d’idées et de projets.

Pour commencer, j’ai envie de vous montrer quelques photos d’une robe toute simple et facile à porter, avec une coupe droite et les épaules dénudées. Le tissu que j’ai utilisé était à la base fuchsia, mais comme les couleurs chaudes ne me vont pas, je l’ai décoloré.

Vous avez un aperçu par la même occasion de la housse de duvet et des taies d’oreiller que j’ai teintes selon la méthode  japonaise du shibori. J’adore le dégradé pourpre, gris et rose que j’ai obtenu. Il a quelque chose d’enveloppant et de rassurant. Il paraît que les couleurs ont des vibrations qui peuvent nous faire du bien. C’est peut-être ça. J’avais très envie de pourpre et de rose. the "I-need-purple" dress

polanina topAs relaxing and rewarding would I qualify most of the time those moments spent sitting to my sewing table. Other times I admit finding myself dreaming about an instant sewing device—a Polanina! Such a wish can seem kind of childish. And it appears it was because Edwin Land’s three-year-old daughter asked why she had to wait to see her picture that his father set to invent the Polaroid camera. Having myself at least ten times that age and any father being included in my birth package, I decided a long time ago to embrace my inner child and address my questions to the cosmos. Believe me, it can work too.

As for the moment my request to the cosmos is still pending, I continue to use my hands. So when I feel the urgent need to give life to an idea, I draw lines, I transfer, I cut, nope I do not pin, I sew, I press… barely (yes, a bit, as the iron is a key tool), I sew, I sew… and I sew like mad. And vlam, a new item! And vlam, it feels so good! Do I need to tell you those “polaninic” pieces aren’t really made by the book? It allows me nonetheless to test some ideas and, if the result is satisfying, I optimize the pattern and the construction process in order to make a model for my shop.

The peplum top with bare shoulders I show you today is the “polaninic” piece behind the Immaculada top.

De relaxantes et de gratifiantes je qualifierais la plupart du temps les heures passées à ma table de couture. À d’autres moments, j’avoue me laisser aller à rêver d’un dispositif de couture instantanée : une Polanina ! Un tel désir peut paraître quelque peu enfantin. Et il semblerait que ce soit la fille d’Edwin Land, alors âgée de trois ans, qui en demandant pourquoi elle devait attendre pour voir sa photo a poussé son père à se lancer dans la création d’une caméra Polaroid. Ayant au moins dix fois cet âge et mon pack de naissance n’incluant pas de paternel, j’ai décidé en grandissant de faire une place à mon enfant intérieur et d’adresser mes questions aux cosmos. Croyez-moi, ça peut aussi marcher.

Comme ma demande auprès du cosmos est encore en attente, je continue à me servir de mes mains. Donc, quand je ressens le besoin impérieux de donner vie là-maintenant-tout-de-suite à une idée, je tire des traits, je reporte, je coupe, non non je n’épingle pas, je couds, je presse… à peine (oui, un peu, car le fer à repasser est un outil clé), je couds, je couds… et je couds comme une dératée. Et badaboum, voilà une nouvelle pièce ! Et badaboum, ça fait tellement du bien ! Est-ce nécessaire de vous dire que ces pièces “polalininiques” ne sont pas vraiment réalisées dans les règles de l’art ? Elles me permettent en revanche de tester rapidement certaines idées et, si le résultat est satisfaisant, je perfectionne le patron et le processus d’assemblage pour créer une pièce pour ma boutique.

Le top péplum avec épaules dénudées que je vous présente aujourd’hui est la pièce “polalinique” à l’origine du top Immaculada.

polanina top

floral galore outfitfloral galore outfitfloral galore outfit Snow outside. Flowers inside. I’ve made this two-piece outfit in a few hours to satisfy a sudden craving for color, warmth and ruffles, like an ode to Spring.

De la neige dehors. Des fleurs dedans. J’ai fait cet ensemble en quelques heures pour satisfaire une envie soudaine de couleur, de chaleur et de volants, comme une ode au printemps.