As relaxing and rewarding would I qualify most of the time those moments spent sitting to my sewing table. Other times I admit finding myself dreaming about an instant sewing device—a Polanina! Such a wish can seem kind of childish. And it appears it was because Edwin Land’s three-year-old daughter asked why she had to wait to see her picture that his father set to invent the Polaroid camera. Having myself at least ten times that age and any father being included in my birth package, I decided a long time ago to embrace my inner child and address my questions to the cosmos. Believe me, it can work too.
As for the moment my request to the cosmos is still pending, I continue to use my hands. So when I feel the urgent need to give life to an idea, I draw lines, I transfer, I cut, nope I do not pin, I sew, I press… barely (yes, a bit, as the iron is a key tool), I sew, I sew… and I sew like mad. And vlam, a new item! And vlam, it feels so good! Do I need to tell you those “polaninic” pieces aren’t really made by the book? It allows me nonetheless to test some ideas and, if the result is satisfying, I optimize the pattern and the construction process in order to make a model for my shop.
The peplum top with bare shoulders I show you today is the “polaninic” piece behind the Immaculada top.
De relaxantes et de gratifiantes je qualifierais la plupart du temps les heures passées à ma table de couture. À d’autres moments, j’avoue me laisser aller à rêver d’un dispositif de couture instantanée : une Polanina ! Un tel désir peut paraître quelque peu enfantin. Et il semblerait que ce soit la fille d’Edwin Land, alors âgée de trois ans, qui en demandant pourquoi elle devait attendre pour voir sa photo a poussé son père à se lancer dans la création d’une caméra Polaroid. Ayant au moins dix fois cet âge et mon pack de naissance n’incluant pas de paternel, j’ai décidé en grandissant de faire une place à mon enfant intérieur et d’adresser mes questions aux cosmos. Croyez-moi, ça peut aussi marcher.
Comme ma demande auprès du cosmos est encore en attente, je continue à me servir de mes mains. Donc, quand je ressens le besoin impérieux de donner vie là-maintenant-tout-de-suite à une idée, je tire des traits, je reporte, je coupe, non non je n’épingle pas, je couds, je presse… à peine (oui, un peu, car le fer à repasser est un outil clé), je couds, je couds… et je couds comme une dératée. Et badaboum, voilà une nouvelle pièce ! Et badaboum, ça fait tellement du bien ! Est-ce nécessaire de vous dire que ces pièces “polalininiques” ne sont pas vraiment réalisées dans les règles de l’art ? Elles me permettent en revanche de tester rapidement certaines idées et, si le résultat est satisfaisant, je perfectionne le patron et le processus d’assemblage pour créer une pièce pour ma boutique.
Le top péplum avec épaules dénudées que je vous présente aujourd’hui est la pièce “polalinique” à l’origine du top Immaculada.