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flapper marinaEarly this summer, Marina –who is my lover’s so dynamic mother, and yet that is an understatement, this woman is a tornado- called me one day asking if I felt like making her a Belle Epoque dress to wear at a special evening around this theme. I immediately accepted the challenge.

After some thinking, very soon, we opted instead for a 20’s outfit. The very up-to-day straight cut, the embellishment possibilities offered by such a “canvas” and the Roaring Years imagery –their indomitable optimism, their extreme modernity and, above all, the progress in women’s emancipation which defined this era (Marina, it’s you!)- have totally convinced us about this reference time slight adjustment and that huge style shift. And if, during that evening, someone would dare to argue about it, it would suffice to say she represented the liberated woman, ahead of her time: an avant-garde figure, of course. Well, I don’t know if Marina imagined the same scenario, but the thing is she didn’t want to hear anymore about the less flattening models from the beginning of the century. She wanted her flapper dress.

After I showed her some sketches and she tried a muslin, she chose some fabric, beads and lace: a very romantic old rose burnout velvet, some matching stones in plum, pink and grey shades and a strip of black lace for the hem. It only remained to put everything together.

To sew dozens of beads by hand? Ain’t scared. Ain’t anymore scared. I know next time I’ll give it a try, the beads will be better secured. The thread anchorage technique: checked, got it! You don’t know what that is? Nor do I. I mean, I know, but I don’t know if there is a specific term for that. Right. But it was awesome because it allowed me to  about sewing by hand. There should thus be other beading and appliqués over here, and especially in my wardrobe.

I guess images speak by themselves. It has been really easy to shoot this series. Marina played the game very naturally and I think she had a lot of fun doing it. It is simple, she shines!

Au début de l’été, Marina – qui est la ô combien dynamique mère de mon amoureux, et encore c’est un euphémisme, cette femme est une tornade – m’a appelé un jour en me demandant si ça me tentait de lui faire une robe Belle Époque pour une soirée organisée autour de ce thème. J’ai tout de suite accepté le défi.

Après réflexion, très vite, nous avons toutefois opté pour une tenue années 20. La coupe droite très actuelle, les possibilités d’embellissement offertes par un tel « canevas » et l’imagerie des années folles – leur optimisme indomptable, leur extrême modernité et, surtout, l’avancée en termes de libération de la femme qui les a caractérisées (Marina, mais c’est toi !) – nous ont totalement convaincues de ce léger ajustement temporel et de ce grand glissement stylistique. Et si, pendant la soirée, quelqu’un trouvait quelque chose à redire, il aurait suffi de lui rétorquer qu’elle représentait la femme affranchie, en avance sur son temps : une figure d’avant-garde, bien sûr. Enfin, je ne sais pas si Marina s’est fait le même film que moi, mais ce qui est sûr c’est qu’elle ne voulait plus entendre parler des modèles moins flatteurs des années 10. Elle voulait sa robe charleston.

Après lui avoir soumis quelques croquis et lui avoir fait essayer une toile, elle a choisi tissu, perles et dentelle : un velours dévoré vieux rose très romantique, des pierres assorties dans les tons prune, noirs et roses, et une bande de dentelle noire pour l’ourlet. Il ne restait plus qu’à assembler le tout.

Coudre plusieurs dizaines de perles à la main ? Même pas peur. Enfin, même plus peur. Je sais que la prochaine fois que je me lancerai dans une telle aventure, les pierres seront mieux fixées. Technique de l’ancrage du fil : checked, got it ! Vous ne savez pas ce que c’est ? Moi non plus. Enfin si, mais je ne sais pas s’il y a un terme spécifique pour ça. Bref. Mais ce qui est génial c’est que ça m’a totalement débloquée au niveau de la couture à la main. Il risque donc d’y avoir d’autres incrustations et appliqués par ici, et surtout dans mon armoire.

Je crois que les images parlent d’elles-mêmes. Il a été très facile de faire cette série de photos. Marina s’est prêtée au jeu de manière très naturelle et je crois que l’exercice l’a beaucoup amusée. C’est simple, elle rayonne !

flapper marinaflapper marina

Complete strangers gatecrashed our shoot. Hum. When I told them they didn’t bother me, they could walk around, after seeing them stand for a while a few meters away from us, they answered: “We don’t want to pass by, we want to be on the pic”. Then, here they are those three cheeky and charming ones.

De parfaits inconnus se sont par ailleurs « incrustés » dans notre séance photo. Non mais. Quand je leur ai dit qu’ils pouvaient passer, qu’il ne me gênaient pas, en les voyant plantés à quelques mètres de nous depuis un moment, ils m’ont répondu : « Mais on ne veut pas être derrière, on veut aussi être sur la photo ». Les voilà donc, les trois charmants intrépides.flapper marinaflapper marinaflapper marinaflapper marinaflapper marinaflapper marinaflapper marinaflapper marinaflapper marina

the "I-need-purple" dressthe "I-need-purple" dress Dear blog, I haven’t abandoned you although countless things happened that prevented me lately from pampering you. But here I am again, full of energy, with plenty of ideas and projects.

To begin with I want to show you some pics of a rather simple and comfy dress, with a straight cut and open shoulders. The  original fabric color was fuchsia but, because warm colors don’t look good on me, I bleached it.

You can at the same time have a glimpse of the duvet and pillow covers I dyed using the Japanese technique of shibori. I love the shade from purple to grey and to  pink. It has something enveloping and comforting. It is said colors have vibrations which might do us good. Maybe that is it. I have been craving for purple and pink.

Cher blog, je ne t’ai point relégué aux oubliettes bien que mille choses m’ont empêché de te bichonner ces derniers temps. Mais me voilà de retour, les piles rechargées, avec plein d’idées et de projets.

Pour commencer, j’ai envie de vous montrer quelques photos d’une robe toute simple et facile à porter, avec une coupe droite et les épaules dénudées. Le tissu que j’ai utilisé était à la base fuchsia, mais comme les couleurs chaudes ne me vont pas, je l’ai décoloré.

Vous avez un aperçu par la même occasion de la housse de duvet et des taies d’oreiller que j’ai teintes selon la méthode  japonaise du shibori. J’adore le dégradé pourpre, gris et rose que j’ai obtenu. Il a quelque chose d’enveloppant et de rassurant. Il paraît que les couleurs ont des vibrations qui peuvent nous faire du bien. C’est peut-être ça. J’avais très envie de pourpre et de rose. the "I-need-purple" dress

METAMORPHOSIS DRESS

This new dress is special to me. I loved making the printings on its back and inner bottom. It was the first time I used the linocut technique and for sure not the last. In order to give to Caesar what belongs to Caesar, I would like to thank the talented Lisa Gachet from Make my lemonade because she had made a similar dress a while ago. Even if I drew my own babydoll dress pattern, I was inspired by her stunning blue version with white lips.
metamorphosis dress

fall sky

metamorphosis dressThis time I also made a short video – also a first attempt – to show the dress in motion. You can hear “Cover me” (Dillinja Mix) by Björk.

Here is the carved linoleum and the butterfly figure I used to print by hand the dress.

linoleum and butterfly figure